LE PROJET

MÉTHODOLOGIE

La collecte de données en ligne nous donne accès à une population nombreuse et diversifiée dans chacune des 5 régions définies.

La couverture Internet a atteint plus de 89% en 2019 (Eurostat 2019), et l’accès à Internet sur les smartphones a particulièrement contribué à cette augmentation significative ces dernières années.

Les sujets seront recrutés par courrier électronique sur la base de fichiers d’adresses provenant de méga-bases de données internationales. Ces fichiers proviennent de différentes sources de recrutement et sont continuellement mis à jour. Ces bases de données répertorient les volontaires qui ont accepté en principe de répondre à des questionnaires en ligne, en réponse à une invitation spécifique. Grâce à cette méthode, les taux d’acceptation sont aujourd’hui plus élevés qu’avec les techniques par téléphone, en face à face ou par voie postale. En sachant que la tranche d’âge concernée (Génération Z) est particulièrement connectée.

L ’enquête sera conçue avec une population de référence composée d’individus âgés de plus de 18 ans et de moins de 26 ans. L’échantillon sera construit en utilisant la méthode des quotas. Les données de référence pour la France sont extraites des dernières publications, mises à jour au moment de l’enquête, sur les caractéristiques des individus de cette classe d’âge. Les quotas utilisés seront les suivants :

• L’âge et le sexe, avec des quotas croisés stricts, nous permettant d’étudier séparément les hommes et les femmes
• Région, afin d’intégrer les différences régionales significatives en matière de santé.
• Environnement (grandes villes, agglomérations et zones rurales) : il s’agit ici d’intégrer les différences liées à la proximité d’installations plus spécialisées.
• Le revenu, qui est également un facteur qui détermine si les personnes utilisent les établissements de santé publics ou privés. Les revenus a prendre en compte sont les revenus du chef de famille (il sera nécessaire de faire préciser au répondant son environnement familial notamment pour les étudiants – voir quota complémentaire)

Ces quotas sont suffisants pour garantir un échantillon de bonne qualité.

Il est important de surveiller d’autres critères tels que le niveau d’éducation, l’assurance maladie ou l’assurance complémentaire santé, mais ceux-ci sont déjà couverts par les quotas proposés, puisqu’ils y sont liés.

D’autres quotas seront pris en compte :

• La situation sociale du répondeur à savoir : étudiant ou activité professionnelle ; étudiant et activité professionnelle, apprentissage en alternance, chômage temps plein ou partiel, emplois multiples, etc.
• La situation familiale : logement chez les parents, logement seul, logement en colocation, en couple, en famille avec enfant(s), etc.

LE QUESTIONNAIRE

Le questionnaire a été établi sur la base d’un cahier des charges reprenant les informations requises et les échelles de référence sélectionnées. Il a été conçu de manière à susciter des réponses spontanées et fiables.

La prévalence des maladies cutanées dans l’échantillon sera identifiée sur la base du déclaratif des patients.

L’objectif principal sera d’évaluer l’impact de la crise sanitaire liée au SARS-CoV2 sur la peau des 18-25 ans en termes de ressenti depuis mars 2020 à la date de l’étude (été 2021):

• Survenue de dermatoses aigues ou chroniques (hors COVID 19) à partir de février 2020 en identifiant les personnes infectées ou non par le virus
• Aggravation d’une dermatose préexistante avant mars 2020 en identifiant les personnes infectées ou non par le virus

Lorsqu’une maladie cutanée aura été déclarée, l’étude retracera quel a été le parcours de soins des patients, les délais avant diagnostic, et les classes de traitements mis en œuvre ou non (délai, effets secondaires, etc.), les difficultés éventuelles en lien avec la crise sanitaire (retard au diagnostic, retard de traitement, accès aux soins).

Les comorbidités, les facteurs de vulnérabilité, le vécu des traitements seront également étudiés.

Les objectifs secondaires seront d’évaluer

• L’impact cutané des mesures barrières telles que le port du masque ou le lavage des mains ou l’application de SHA.
• L’impact psychologique, sociétal et économique, les conséquences sur l’activité professionnelle ou étudiante, les loisirs, les projets des 18-25 ans. L’étude permettra également d’objectiver l’impact sur la qualité de vie des sujets qu’ils aient déclaré une maladie cutanée chronique ou non.